00:00:00 Filmbeginn, Titel eines Zeitungsartikels: "Treu und Glauben' Sozialpartner in der Schweiz und ihre Beziehungen zueinander", Text: "En toute bonne foi", "50 ans de Convention de paix de l'industrie des machines et des métaux" (Filmtitel)
00:00:12 Redaktionssitzung einer fiktiven Wochenzeitung "Wochenspiegel" auf Französisch (Synchronisierung), Streikwellen in EG-Nachbarländern (Metallarbeiter) Anlass zur Auseinandersetzung mit dem Thema "Arbeitsfrieden" in der Schweiz, die junge Reporterin Elsbeth Bodmer mit dem Verfassen eines Artikels beauftragt, der Zeitungsfotograph Emil Sutter soll sie begleiten.
00:02:06 Im Büro eines alten Redakteurs, der der jungen Reporterin die Grundlagen zum Thema erklärt.
"'Évidemment, c'est vrai, les intérêts des employeurs et des travailleurs ont toujours divergé. Évidemment aussi que tous les deux sont en faveur d'une industrie fleurissante. Voilà: les travailleurs veulent un salaire adapté à leurs efforts et des conditions de travail plus humaines. Et ceux qui disposent du capital souhaitent que celui-ci soit productif. Quoi de plus naturel alors que de tels intérêts contraires engendrent des conflits." Reporterin: "Bien sûr! Mais comment en est-on alors venu à l'idée d'une convention de paix?" Redakteur: "C'était une longue évolution partant de la lutte des classes, pour aboutir à cette résolution pacifique de conflits. Pour mieux la comprendre, il faudrait revenir à la situation qui était alors celle de notre pays."
00:02:52 Reporterin schaut einen Film mit historischem Rückblick (mit dem Ersten Weltkrieg beginnend), Aufnahmen und Kommentar grössenteils identisch mit historischem Rückblick von Sozarch_F_9003-009 (ab 1914). Kommentare von einem Historiker (Dr. Kurt Humbel), der Reporterin die historischen Bedingungen der Entstehung vom Friedensabkommen in der Maschinenindustrie 1937 erklärend (Landesstreik, Weltwirtschaftskrise, Faschismus). Auseinandersetzungen vom 10. November 1918 zwischen Armee und demonstrierenden Arbeitern auf dem Münsterhof in Zürich (Kurt Humbel nennt den Ort "Fraumünsterplatz"). Zum Abkommen von 1937: "Une profession de foi en la démocratie et en la résolution pacifique de conflits. En total opposition avec l'attitude d'antant visant à glorifier l'état et à promouvoir la guerre." Photos von Konrad Ilg und Ernst Dübi auf einem Buchcouvert. Am Ende zeigt er Kopien der damaligen und heutigen Abkommen ("La version actuelle est dix fois plus volumineuse.").
00:05:39 Im Zimmer der Reporterin beim Verfassen des Artikels, Aus dem Originaltext des Friedensabkommens vorlesend
00:06:19 Im Büro der Reporterin, verschiedenen Gesprächtermine vereinbarend.
00:07:44 Der Redakteur und die Reporterin schauen einen Fernseh-Film von Erwin Heimann [?], wo Sigfrit Steiner die Rolle von Konrad Ilg bei der Verhandlung des Friedensabkommens 1937 spielen ("Il s'agirait de mettre en oeuvre, pour la première fois, un tout nouveau principe: ensemble plutôt que l'un contre l'autre!").
00:08:50 Im Büro des alten Redakteurs Gespräch mit der Reporterin mit der Frage, ob die "grossen Vorteile" für die Volkswirtschaft belegbar sind. Alter Redakteur: "Mais oui! En effet, plus tu approfondiras ce sujet, plus tu veras que, d'un côté, les travailleurs en ont bénéficié sur le plan tant matériel que social, et que de l'autre, les employeurs ont pu profiter des années durant d'une production exempte de perturbations."
00:09:30 Im Zug zwischen Zürich und Bern, Gespräch zwischen dem Fotograph und der Reporterin: Ist Streik nach dem Friedensabkommen in der Schweiz verboten? Reporterin: "Interdites [les grèves]? Non. Mais avec cette convention, on s'est engagé à résoudre les différents de manière pacifique. Mais les associations nous en apprendrons sans doute d'avantage à ce sujet."
00:09:52 Zentralsekretariat des SMUV, Referat von André Ghelfi (ehemaliger Zentralsekretär FTMH) anhand eines Zahlenbeispiels: "Le fait qu'il soit possible, dans notre pays, de régler les conflits sociaux au moyen de dispositions conventionnelles aboutit à ce que les conflits, les grèves en particulier, sont extrêmement rares, en Suisse." Auf der Frage der Reporterin, ob der Streik als stärkste Waffe der Gewerkschaften mit dem Friedensabkommen nicht verloren gegangen wäre, antwortet Ghelfi: "La grève n'est pas l'arme la plus redoutable pour les travailleurs. C'est au contraire la possibilité de pouvoir négocier en tout temps qui est l'arme la plus efficace. […]"
00:11:30 In einem Unternehmen der Maschinenindustrie werden Arbeitnehmende nach ihrer Meinung zum Friedensabkommen befragt ("Est-ce que selon vous la convention de paix a fait ses preuves"). Mehrheitlich zufriedene Äusserungen, aber auch kritische Stimmen.
00:13:27 Gespräch zwischen der Reporterin und dem Sekretär des ASM, Xavier Schnyder zur Frage, warum das Friedensabkommen von 1937 sich so lang bewahrt hat. Schnyder: "L'intérêt commun [entre travailleurs et employeurs] étant d'avoir des entreprises qui font des bénéfices, des entreprises qui sont saines, et qui par là apportent un appoint positif à l'économie du pays. […] Certainement, car seules des entreprises saines, économiquement compétitives, peuvent assurer des places de travail stables aux travailleurs, leur assurer une formation continue de manière à ce qu'ils puissent s'adapter au progrès technologique, qui est extrêmement rapide."
00:15:00 Passentenbefragung: "Convention de paix. Qu'est-ce que ça vous dit?"
00:16:18 Telefongespräch der Reporterin mit Marcel Bastian, Sekretär des USSA: "Que représente la convention de paix aujourd'hui pour l'Union des Syndicats Autonomes?", Marcel Bastian rezitiert einen auswendig gelernten Text am Telefon: "Notre but aujourd'hui est de trouver des solutions aux questions sociales par voie de collaboration et de négociation. Notre association syndicale a été fondée en 1919 en qualité d'organisation indépendante de toute politique et récuse la lutte des classes. La convention de paix tient compte de ces principes de façon primordiale. Sur la base d'une véritable collaboration, reposant sur la loyauté et la bonne foi, nous sommes partisants de la paix sociale."
00:16:52 Fotograph vor dem Fernseher, Fussballspiel, Vergleich zwischen Friedensabkommen und Fussball aufgrund des Schiedsrichterwesens, Reporterin zustimmend ("Un à zéro pour toi!")
00:17:12 Gespräch zwischen der Reporterin und dem Fotograph im Zug nach Winterthur: "[…] Contrairement au football, la convention de paix permet à chaque camp de choisir lui-même son arbitre." Fotograph: "Un à un!"
00:17:54 In einem Betrieb in Winterthur, Gespräch mit Michel Jeandupeux, Vice-président, Secrétaire central FCOM de la Suisse romande, Délémont; Reporterin: "Monsieur Jeandupeux, quelle est la signification, aujourd'hui, de la convention du travail pour la Fédération chrétienne des ouvriers sur métaux?" Antwort von Jeandupeux: "La convention est importante pour l'amélioration des conditions de travail. Mais à l'avenir, il faudra mieux prendre en compte la volonté des travailleurs de vouloir participer, voir co-décider, dans les entreprises. Dans ce sens, l'exigence de la paix absolue du travail devra s'accompagner de l'arbitrage absolu, non seulement lors de conflits collectifs, mais également pour toute autre sorte de problèmes."
00:18:29 Gespräche mit Arbeitnehmenden während der Pause in einem Betrieb. Verbesserungsvorschläge zum Friedensabkommen von Arbeitsnehmenden im Betrieb (Flexible Arbeitszeiten, Eingliederung der Temporärarbeiter in den GAV, mehr Gesundheitsschutz, kontrollierte Datenschutz, mehr Mitbestimmung und Mitspracherecht).
00:19:50 Im Fotolabor entwickelt der Zeitungsfotograph die Fotos von Arbeitsnehmenden, parallel dazu Aufnahmen der Reporterin beim Verfassen des Artikels in ihrem Zimmer
00:20:32 In den Werken der Bühler AG (Uzwil), Gespräch mit Betriebschef Urs Bühler: "[Übersetzung] Comment voyez-vous, en tant qu'entrepreneur, l'avenir de la convention de paix?", Antwort: "Devenir plus flexible pour rester concurrentiel sur le plan international." Wichtig seien flexible Vereinbarungen, um international konkurrenzfähig zu bleiben. Reporterin fragt den Präsident der Betriebskommission, Louis Bieger: "Comment jugez-vous cela en tant que président de la commission d'entreprise?" Antwort: "Nouvelles méthode égal aussi élimination de postes de travail." Antwort von Urs Bühler: "Des postes de travail disparaissent, c'est vrai. D'un autre côté, il y a toujours plus d'emplois dans le secteur de la préparation du travail." Die wichtigen Probleme werden zwischen der Betriebskommission und der Betriebsleitung besprochen. Bühler: "C'est là une des grandes forces de la Suisse: trouvez ensemble des solutions raisonnables et économiques."
00:21:54 In den Zeitungsräumen werden graphische Darstellungen zur wirtschaftlichen Bedeutung von Friedensabkommen per Computer hergestellt (Verlorene Arbeitstage im internationalen Vergleich; Verkürzung der Arbeitsstunden pro Woche in der Schweiz; Ferienreglungen in der Schweiz). Kommentaren und Komplimenten des alten Redakteurs
00:23:18 Gespräch zwischen der jungen Reporterin und dem alten Redakteur, Friedensabkommen sei als Ausdruck der langen Demokratietradition der Schweiz zu interpretieren. Reporterin den Artikelschluss vorlesend: "Les partenaires sociaux peuvent être fiers de cette collaboration permettant de résoudre les conflits. Les intérêts des deux camps, ceux des travailleurs, comme ceux des employeurs, devront dorénavant être aussi analysés sous l'aspect de la solidarité en vertu des changements nés des nouvelles technologies."
00:24:18 Auswahl der Fotos, Layout des fertigen Artikels mit dem Titel "Treu und Glauben" ("En toute bonne foi. C'est un principe moral qui traduit une attitude de confiance qui n'est pas définie dans la convention. Une confiance qui doit être accordée, qui peut être accordée et qui renonce aux prétentions les plus incensées. La convention de paix dans l'industrie suisse des machines et des métaux repose sur ce principe.") und Druck der Zeitung (Aufnahmen von Druckereiarbeitern und Druckprozessen)
00:25:38 Abspann: "Par mandat du fonds de participation de l'industrie suisse des machines et des métaux. FTMH, FCOM, USSA, ASM. Avec: Esther Wörderhoff, Megge Lehmann, Paul-Felix Binz, Hans-Joachim Frick; Scénario et réalisation: Gaudenz Meili; Prises de vue: Jürg Allgaier, Urs Kohler; Son: Jörg Ziegler, Hans Gerstengarbe; Electriciens: Fortunat Gartmannm, Jürg Albrecht; Montage: Johnny Dubach; Laboratoire: Cinégram SA; Régie Esther Ingendahl; Producteur: Peter M. Wettler; Produit par CondorDocumentaries Zürich"
00:26:19 Filmende