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Interview d'un manoeuvre, terrassier et grutier - Gustave Berger, le personnage U (2ème partie/4)


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SignaturF 1028-SON-A-016-2
BestandF_1028 Archives sonores du Collège du travail [TON]
Bestandesbeschrieb

La collection d'enregistrements sonores a été constituée de manière empirique dès la fondation du Collège du travail en 1978. Dès 1983, la collecte s'organise de manière plus systématique par le lancement de plusieurs projets qui visent soit la publication de livres, soit la production d'émissions radio. Ainsi, en 1983-1984, les interviews d'ouvriers et d'ouvrières par Paulette Deleval et Christiane Wist qui servent à l'ouvrage "Des anciens du bâtiment racontent ... la vie quotidienne et les luttes syndicales à Genève, 1920-1940", Collège du Travail, 1984 (série SON-A); la 2e série d'interviews d'ouvriers par Christiane Wist dont est issue le livre "Ils ont bâti la ville, ouvriers et artisans racontent, 1920-1940", Collège du Travail, 1988 (série B); les émissions de radio "La Voix des vétérans" diffusées sur Radio-Zones en 1986 (série C); les interviews d'ouvriers et d'ouvrières effectuées en 1992 par Alda De Giorgi en vue de l'exposition organisée par le Musée d'ethnographie de Genève et le Collège du travail "C'était pas tous les jours dimanche" (Série D); les interviews de cinq collaborateurs de l'entreprise Sécheron dans le cadre de la publication "Souvenirs de trois ouvriers et d'un technicien de Sécheron, 1946-1989, Des travailleurs racontent", Collège du Travail, 1995 (Série E); les interviews de quatre anciens employés de la Société des Eaux de l'Arve (SEA) en 1996 (série F); les émissions de radio "Ménage-toi" consacrées au travail des femmes et à la vie des ménagères produites par le Collège du travail en 1986 et 1987 (Série G). S'y ajoutent divers documents sonores produits par le Collège du travail dans le cadre de ses activités (interviews diverses, enregistrements de discussions, etc...) (Série Z).

La collection d'enregistrements sonores a été constituée de manière empirique dès la fondation du Collège du travail en 1978. Dès 1983, la collecte s'organise de manière plus systématique par le lancement de plusieurs projets qui visent soit… — mehr...

Urheber
  1. Collège du Travail, Genève
Copyright
Schlagwörter
  1. Wirtschaft
  2. Industrie
  3. Bauindustrie und öffentliches Bauwesen
  4. Bauindustrie
  1. Recht (allgemein)
  2. Strafrecht (allgemein)
  3. Strafvollzugsrecht
  4. Justizvollzugsanstalt
  1. Wirtschaft
  2. Industrie
  3. Maschinen- und Metallindustrie
  1. Verkehr
  2. Landverkehr
  3. Strassenverkehr
  4. Motorfahrzeug
  5. Nutzfahrzeug
  1. Wirtschaft
  2. Industrie
  3. Bauindustrie und öffentliches Bauwesen
  4. Bauindustrie
  1. Sicherheitspolitik
  2. öffentliche Sicherheit
  3. politische Gewalt
  4. Terrorismus
  1. politischer Rahmen
  2. politisches Leben (allgemein)
  3. politisches Leben (speziell)
  4. Revolution
  1. politischer Rahmen
  2. politisches Leben (allgemein)
  3. politische Ideologie
  4. Faschismus
  1. Sicherheitspolitik
  2. internationales Gleichgewicht
  3. internationaler Konflikt
  4. Krieg
  5. Zweiter Weltkrieg
  1. Recht (allgemein)
  2. internationales Recht
  3. Völkerrecht
  4. Staatssouveränität
  5. Grenze
Geopolitik
  1. Europa
  2. Schweiz
  3. Genf, Kanton
  4. Genf, Stadt
  1. Europa
  2. Spanien
  1. Europa
  2. Frankreich
  1. Europa
  2. Spanien
  3. Barcelona
  1. Europa
  2. Schweiz
  3. Genf, Kanton
  4. Genf, Stadt
  1. Europa
  2. Schweiz
  3. Genf, Kanton
  4. Genf, Stadt
Periode
  1. Neuzeit
  2. 20. Jh.
  3. 1951-2000
  4. 1980-1990
  5. 1983
weitere Beteiligte
  1. Wist Christiane (interviewer/euse)
  1. Berger, Gustave (interviewé/e)
  1. Ligue d'action du bâtiment (LAB)
  1. La Muraria
  1. Le Réveil anarchiste
  1. Groupe anarchiste
  1. Coopérative des ouvriers du bâtiment de Genève
  1. La Calotte
  1. Fédération des ouvriers sur bois et du bâtiment (FOBB)
Objektträger
  1. Tonaufnahme
  2. Magnetband
  3. Kompaktkassette
Sprache
  1. französisch
Detailinformation
Interview d'un manœuvre, terrassier et grutier, Gustave Berger, le personnage U, par Christiane Wist (Durée totale de l'entretien: 02:38:31).
Période évoquée : 1920-1940 (principalement)

Aperçu des thèmes (Parties 1/4 à 3/4):
Dans ce long, vivant, et instructif entretien, cet ouvrier raconte son enfance dans le quartier des Eaux-Vives et comment le fait d'avoir été l'enfant d'une femme divorcée ou le fait d'avoir dû la soigner ont influencé ses valeurs et ses choix. La question de la dignité et des pratiques humiliantes revient à plusieurs reprises. Il mentionne quelques éléments sur sa participation à la guerre d'Espagne et sa participation à l'armée. Il explique avec humour et détails une série d'actions dont celle menée sur le chantier de la Société des Nations (SdN) avec la Ligue d'action du bâtiment (LAB). Il parle du cercle anarchiste qui se réunissait à la rue Coutance et relate l'importante présence de femmes en son sein. Il raconte sa participation aux réseaux de passeuses et passeurs d'enfants juifs pendant la Deuxième Guerre mondiale, et l'histoire de ces femmes qui traversaient le Rhin à la nage avec des enfants sur le dos. Il parle de l'importance de la communication, les soirées de collage d'affiches et la collaboration avec les Imprimeries Réunies. Il explique ses pratiques contraceptives. Il raconte sa blessure à la cuisse lors de la fusillade du 9 novembre 1932 et comment un médecin l'a protégé et soigné à ce moment-là. Il parle ensuite des méthodes de travail dans le bâtiment, l'utilisation du béton et les accidents de ponts-volants.

Repérage des sujets principaux (2ème partie/4)

00:00:00 Ils ont fait le tour du pays pour trouver des chaussures en taille 40 - Il a fait renvoyer un cadre militaire - Il s'amusait à donner des ordres aux soldats, ils lui obéissaient - Sa troupe a été oubliée, sans vivres, pendant la guerre - Il a fait 1000 jours pendant la guerre, il passait 3 mois à la guerre et 3 mois à la maison - Sa mère n'avait pas de soucis à se faire pour le beurre et le fromage - La mobilisation générale -
[interruption d'enregistrement 00:04:12 et 00:05:10] Il a fait terrassier quand il est entré dans le bâtiment - Tronchet a introduit la pelle mécanique au 37-39 rue de Lausanne avec la Coopérative [du bâtiment] - "C'est la première pelle mécanique qui a travaillé à Genève" - Les chômeurs sont venus protester car ils pensaient que la machine leur volait le travail - Le chantier de la Société des Nations avait permis aux gens de se familiariser avec ces machines - Il y avait des primes de 25'000 francs et personne ne l'a jamais vendu - Belle solidarité - Ils allaient repérer les policiers pour mieux les identifier lorsqu'ils infiltraient lors de soirées au Faubourg - Il est contre le salaire à la pièce, contre "les tâcherons" car c'est inhumain de favoriser les jeunes et les forts - Actions contre les plâtriers à ce sujet - Période difficile, employé comme manœuvre à la journée - Il ne trouvaient plus de travail s'ils étaient connus comme membre de la FOBB - Ils se faisaient embaucher sous des faux noms, mais après 36 avec les charges sociales, il fallait donner son nom - La Coopérative a aussi été créée pour embaucher les rejetés - c'était la première entreprise à mettre en place les vacances - une coopérative au premier degré - la Coopérative des électriciens aussi - Ils ne voulaient pas toujours critiquer « car le plus grand coup qu'on pouvait porter au capitalisme, c'était savoir diriger le travail, savoir le faire, savoir diriger »;

00:18:00 Une trentaine dans la Coopérative - syndicat de la Muraria faisaient des repas sur la plaine de Plainpalais - Beaucoup d'Italiens ayant fuit le fascisme, beaucoup de connivence - Aujourd'hui, les gens sont trop matérialistes - Quand on finissait nos assemblées, on allait coller les affiches, une philosophie - énormément de suicides à cette période, publiés dans les journaux - "J'ai été grutier, j'ai travaillé à 40 mètres de hauteur - J'étais chez Guillemet (?), travaillé dans la merde, dans les canalisations" - Le patron des fourneaux Le Rêve leur avait donné l'autorisation d'aller chercher du bois dans sa forêt, on leur prêtait une remorque - En prison, ils les lavaient avec des jets, l'humiliation - Les noms étaient toujours donnés dans les journaux;

00:27:00 il a été 3-4 fois en prison, la première fois c'était pour la question des taudis - Il s'est fait prendre en photo quand ils descendaient après la destruction - c'était vraiment des conditions déplorables - Humaniser les prisons - "il y avait vraiment un chef de la police qui était une saloperie", vraiment de mauvaise foi qui n'agissait que pour la bourgeoisie - commentaire sur les habits des ouvriers - action place Bel-Air, midi, 150 personnes assises en pleine circulation: « nous on a rien à bouffer, ça sert à rien qu'on y aille » - La Ligue d'action de bâtiment (LAB) était une organisation indépendante, prenait la forme de l'association créée en 1931, c'est elle qui donnait les mots d'ordre - La grève est une dernière solution de lutte, mais pour accélérer les négociations il fallait l'action directe - Ils sont allés sur les chantiers la nuit pour démolir la nouvelle route suisse, ils avaient mis les brouettes au lac, car Dommartin (?) refusait de signer la convention - Il avait fait faillite après coup - On a fait des gros dégâts;

00:36:00 « vous touchez 50 000 francs des patrons pour nous matraquer »: le procureur général était aussi l'avocat conseil de la Fédération des entrepreneurs: "on était cuits à l'avance, on était bafoués, et heureusement que Tronchet avait du culot" - Bertoni s'est brouillé avec Lucien -"Il n'y avait plus rien d’anarchisant là-dedans" - Les assemblées anarchistes, une fois par semaine, il y avait des sympathisants qui avaient deux trois sous, mais s'il y avait un coup dur, ils n'étaient pas là - rue Coutance, un appartement loué - lorsque la police venait les chercher, ils descendaient au dancing se fondre dans la foule - 30 à 40 personnes - Ils choisissaient un thème, une personne développait et les autres participaient, souvent Bertoni questionnait, et "on revenait sur ce qu'on avait dit, il n'y avait pas d'erreurs" - On portait les convocations à pied, en même temps on faisait les collages, sur les murs, sur les voitures - Une fois par semaine on faisait le pliage - Il y avait beaucoup de dames aussi - On a même pas une presse ouvrière en 1983 - Et le samedi, la vente des journaux, le Réveil, la Calotte, et on protégeait celui qui vendait les journaux, car ils se faisaient toujours attaquer - Beaucoup d'Italiens étaient des grands penseurs, à 12 ans ils gardaient les moutons et ils s'instruisaient.

siehe auchCollège du Travail, Genève
ZitationsvorschlagTonaufnahme: Collège du Travail, Genève/F 1028-SON-A-016-2
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